En novembre 2019, 750 végétaux locaux ont été plantés sur le site de l’entreprise SAH LEDUC, en partenariat avec Corentin LEDUC et le lycée agricole de Briacé à Ancenis.
« Cette action s’est inscrite dans un objectif global, celui de replanter des haies bocagères dans la région, en commençant par les zones non constructibles de la société. Tout comme une maison, une entreprise possède un coefficient d’habitation des sols. Environ 20 à 30 % de la propriété est non constructible, et quelle meilleure occasion que de réserver ces espaces afin de les revégétaliser », souligne Corentin LEDUC.
Au-delà de l’axe environnement, il s’agit aussi d’un projet humain avec l’intervention de 21 élèves en seconde BAC pro GMNF (Gestion des Milieux Naturels et de la Faune). Ces travaux pratiques ont pour vocation d’affiner et d’approfondir l’apprentissage des élèves à travers des projets concrets.
Seules des espèces locales, rustiques et de différentes hauteurs (arbustes et hauts jets) ont été introduites sur le site. Celles-ci conviennent aussi bien aux insectes, aux mammifères et aux oiseaux de nos campagnes, évitant ainsi que certaines espèces ne disparaissent.
Cette action a aussi pour objectif de réparer les erreurs du passé. Comme le précise Nicolas POLART, professeur au lycée de Briacé, « Entre 1975 et 1987, 45 000 km de haies bocagères ont été arrachées chaque année en France. À l’apogée du bocage, il y avait 2 000 000 km de haies dans notre pays. 70 % ont été supprimées pour agrandir les surfaces cultivables et les zones d’urbanisation. De nos jours, l’équivalent d’un département est imperméabilisé tous les dix ans, à force de construction. Ce que nous faisons aujourd’hui, en replantant ces arbres, est une petite contribution dans l’espoir que l’écosystème reprenne du terrain ».
Plusieurs acteurs (entreprise, association, agriculteur) ont contribué à la réalisation de ce projet. L’ensemble du projet a coûté 3 500 € à la société SAH LEDUC qui a financé l’intégralité de cette opération.
« Allier industrie et environnement est tout à fait possible, j’encourage les entreprises à mener ce type d’action », conclut Corentin LEDUC.